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22 mai 2012 2 22 /05 /mai /2012 14:31

 

Ecole
En matière d’éducation, force est de constater que la campagne présidentielle nous a laissés sur notre faim. Si les semaines écoulées ont permis de rejeter les politiques sarkozystes, la proposition de créer 60.000 postes dans l’éducation nationale a dans le même temps exonéré François Hollande de présenter un projet éducatif global. Il subsiste donc des interrogations sur la nature profonde de la « refondation »   qu’il entend engager pour l’Ecole.     

Le discours sur l’éducation livré par le nouveau président lors de sa journée d’investiture a malgré tout précisé la pensée que nous avions vu se dessiner en creux dans ses discours. Certaines formules prononcées le 15 mai témoignent ainsi de ruptures profondes avec l’héritage de l’humanisme universaliste et rejoignent quelques jalons posés pendant sa campagne.

Ainsi, l’égalité des chances a été réaffirmée comme pierre angulaire du système éducatif. Loin du consensus des bien-pensants, il faut mesurer que l’égalité des chances fait reposer sur chaque enfant, sur chaque jeune, sur chaque famille, la responsabilité de l’échec ou de la réussite d’une scolarité. L’égalité des chances, non contente de nier la profondeur des inégalités sociales, instille le venin de l’individualisme et de la compétition. C’est cette idée même qui permet aux libéraux de prôner le chèque éducation ou l’augmentation des frais d’inscription à l’Université. Elle appelle à sa suite la promotion de quelques uns pour se donner bonne conscience et mieux s’exonérer de la réussite de toutes et tous. François Hollande proposait en ce sens le 4 mars que 5 à 6 % des jeunes des quartiers dits « populaires » aient accès aux grandes écoles sans se soucier des 95 autres pourcents. Dès lors, le pas fut vite franchi par le nouveau Président de la République qui en a déduit lors de son investiture que l’école devait être celle du « mérite ». Alors même que la société méritocratique a montré qu’elle était en bout de course, c’est elle qui serait à nouveau le levier de la démocratisation ?

La deuxième césure est intimement liée à la première : qui apprend quoi à l’Ecole ? François Hollande, dans le prolongement de la loi d’orientation Fillon de 2005, estime qu’un socle commun minimaliste et utilitariste satisferait largement les ambitions d’une plèbe dévolue aux tâches d’exécution quand les programmes seraient réservés aux quelques autres afin d’assurer dans un marché du travail idéalisé les tâches de conception. Le nouveau ministre de l’Education nationale Vincent Peillon propose ainsi d’instituer un « conseil national du socle et des programmes » qui entérine la distinction entre les deux. La gauche ne saurait au contraire renier le fait que tous les enfants sont capables d’apprendre les mêmes choses pour peu qu’on en donne à l’Ecole les moyens. Ce n’est pas une petite affaire. Celui ou celle qui renonce à la perfectibilité constante de l’être humain de fait change de camp !

Reste la question de la mise en œuvre. Celle-ci n’est pas que technique, bien au contraire, dès lors qu’elle engage l’égalité entre les élèves et entre les territoires et qu’elle remet en cause le cadre national. Celui-ci a beau avoir été réaffirmé le 15 mai, il semble difficilement conciliable avec l’ « autonomie pédagogique » portée par le candidat. Celle-ci existe déjà et se nomme « liberté pédagogique ». S’il faut en changer le nom, c’est que la surface qu’elle recouvre change aussi. C’est donc bien l’autonomie des établissements qui est visée. Cette dernière est en effet le complément indispensable à la volonté exprimée par François Hollande le 17 février devant la FCPE de passer par-dessus bord la carte scolaire en instituant un choix pour les familles entre plusieurs établissements. Mais qui a le choix au final ? Ne sait-on pas que ce sont les établissements qui au final décident dans ces circonstances ? La mixité sociale serait ainsi sacrifiée sur l’autel de la concurrence libre et non   faussée qui s’appliquerait alors entre les établissements et au final entre les élèves.

Il n’est   pas d’autel qui vaille à l’Ecole de la République, pas d’arrangement avec les règles qui président à la vie commune qui puisse être accepté. Le refus annoncé par Vincent Peillon d’abroger la loi Carle qui permet le financement des écoles privées (à 95% confessionnelles) par des fonds publics, est une pierre jetée dans le jardin de la laïcité. Que diable : parce que l’école publique est l’école de tous, les fonds publics doivent aller à l’école publique !  

Ces quelques éléments, échappés d’un débat qui n’a jamais existé, structurent profondément la « refondation de l’Ecole de la République ».   Ils ont permis à François Hollande le 15 mai de faire de l’Ecole tout à la fois un droit et un devoir. C’est une hérésie de les mettre sur le même plan. Les droits sont par nature universels. Ils sont l’héritage de la pensée des lumières et les acquis des luttes du camp progressiste et de la classe ouvrière. Ils n’appellent aucune compensation, aucun devoir en échange car les devoirs sont eux rattachés à la personne. Le retour de la gauche au pouvoir ne saurait commencer par le renoncement ainsi exprimé de refonder une école qui soit celle de la réussite de toutes et   tous.

François COCQ

Secrétaire national à l’éducation du Parti de Gauche

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12 mai 2012 6 12 /05 /mai /2012 17:50
jean-luc-melenchon-paris-28-octobre-637x0-3
A vaincre sans péril, on triomphe sans gloire ! (Corneille)
De l’audace, encore de l’audace, toujours de l’audace (Danton)

Ce sont ces belles phrases qui viennent à l’esprit quand on apprend la décision de Jean-Luc Mélenchon de se présenter contre Marine Le Pen à Henin-Beaumont. Tel est le lieu de la bataille.
Oui, pour être député, il aurait pu se contenter d’être « parachuté ». (Expression que reprend à tort « Libération », qui est pourtant un journal de gauche, non ?) On ne parachute pas sur un champ de mines. On parachute Gaino, par exemple, à Boulogne-Billancourt, que la droite tient depuis quarante ans. Ca, c’est un « parachutage » : un député qui ne prend aucun risque et se pose en terrain conquis.
Pas le genre de Mélenchon.
Mélenchon, à Henin-Beaumont, s’engage non pas dans un petit duel d’egos, une petite rixe régionale où il veut se venger d’un scrutin qui a été plus favorable à elle qu’à lui. Non. Il se lance dans la mère des batailles, l’indispensable combat qui l’oppose non seulement au FN mais aussi à l’UMP, qui la courtise, mais aussi au PS, qui a accepte des représentants qui rendent des comptes à la justice. Tous ses ennemis sont là qu’il peut mettre en échec d’un seul geste. Belle stratégie. Il avait commencé cette partie lors des présidentielles. Elle avait été interrompue sans qu’il puisse l’emporter d’une manière nette. Indiscutable. Il se représente, la traquant elle, ce symbole de notre politique en déroute, sur cette terre ouvrière qu’elle appelle « sa terre », elle qui est l’alliée du Capital.
Mais la meilleure façon d’expliquer cette décision est de donner la parole à Jean-Luc Mélenchon. Comme toujours, dans ce qu’il écrit, l’énergie de la passion et la justesse de l’analyse garantissent la qualité de la forme et du fond.

Vient la question du Front National. Elle est évoquée à propos de plusieurs des circonscriptions concernées par notre tour d’horizon. Elle est traitée dans les commentaires de ce blog parfois pour regretter que je donne l’impression d’une « fixation » sur le sujet ! On croit rêver ! C’est l’argument de la Le Pen elle-même !
Quoi ? L’extrême-droite est en progrès partout en Europe et la bonne réponse au problème posé serait de parler d’autres choses, et si possible ailleurs que là où la bête veut faire son nid ! Et ce serait ainsi qu’on ménagerait « l’autorité » des porte-paroles de notre cause ? Quand on n’ajoute pas en plus cette injonction que je ne dois pas être battu ! Les chefs dans les circonscriptions gagnées d’avance, ce n’est pas notre culture. Je suis allé mener combat avec les camarades du grand sud-ouest dans une circonscription européenne où nous n’avions pas d’élu. Si j’avais été battu c’est tout le pari du Front de Gauche naissant qui était atteint. Mais nous l’avons fait. Parce que nous faisons du suffrage universel l’arbitre de nos luttes et de nos choix. La planque et les « pousse-toi de là que je m’y mette » sur le mode de barons socialistes nous paralyseraient. Se ménager, ce n’est pas du tout notre façon d’aborder les problèmes qui s’annoncent. Pas du tout ! Et surtout pas la mienne.
Il n’y a pas d’un côté la lutte contre le Front National et de l’autre la bataille pour le partage des richesses, la protection des travailleurs et la 6ème république. C’est la même affaire ! C’est exactement comme de dire que la lutte contre la droite et pour le partage des richesses c’est la même chose.
Pourquoi ce qui est évident s’agissant de la droite devient moins certain quand il s’agit de l’extrême-droite ? La lutte contre l’extrême-droite serait seulement une lutte « morale » ? Une « fixation » particulière, comme on le dirait d’un thème trop étroit ? L’extrême-droite est le rempart du système quand celui-ci ne parvient plus à se maintenir avec ses forces et moyens traditionnels. L’extrême-droite est en train de fournir les thèmes qui restructurent idéologiquement la droite. Elle n’est donc pas à la marge de la bataille ! La lutte contre le capitalisme et la lutte pour la représentation politique de cette lutte sont une seule et même chose !

Cette stratégie me paraît admirable pour plusieurs raisons. La première, les joueurs d’échec la comprennent : c’est en son point fort qu’il faut menacer l’adversaire. Or attaquer le FN et sa plus médiatique représentante, c’est dénoncer et vaincre un mode de pensée fasciste qui se banalise. Oui. Fasciste. Même au niveau de l’Etat. Quand on voit en Europe, comment l’Eurogenford traite les manifestants, on sait vers où l’on glisse. La seconde c’est que, se faisant, il court-circuite tous les medias qui lui auraient laissé la part congrue, donnant la vedette à la si gentille blondinette de service. Là, parlant d’elle, ils ne pourront parler que de lui. Très jouissif de les voir ainsi piégés. Nous n’avons pas fini d’en entendre parler et sur toutes les chaînes ! On ne saura même plus ce qu’Hollande préside ni qui demande à être député et où. C’est l’ère de la politique-spectacle ? Ils vont en avoir du spectacle ! Dès ce soir à 20 heures sur TF1. Non, on ne peut plus cacher Mélenchon à 7 heures du matin sur Itélé.  La troisième c’est de mettre en lumière les dérives du PS. On sait ce qu’il en est de cette circonscription du Nord. Le succès du Fn dans cette région ne vient-il pas du dégoût des électeurs pour une gauche affairiste aux mœurs douteuses ? Les élections présidentielles sont passées. Sarkozy a été éliminé. Une autre partie commence. Hollande n’est plus un concurrent. S’il s’éloigne de la droite-ligne de la morale de gauche, il est un adversaire. Henin-Beaumont, avec Marseille, est un des hauts-lieux de la pourriture dénoncée du parti. La quatrième, c’est le risque pris. Car même si une étude rapide le donne favori dans cette région, il y a tout de même un risque de perdre. Sur ce risque il s’est expliqué. Il ne le craint pas. Et ce choix lui donne une stature qui dépasse une vie politique mesquine. Seul celui qui ne craint pas la défaite mérite la victoire. Aurait-on encore des doutes sur l’excellence de cette décision, il suffirait de lire l’édito de « Libération » avec ses éternelles photos le représentant comme un monstre, terminant sur les propos gracieux de Mme Le Pen ou, plus encore, d’écouter Barbier qui regrette que Mélenchon s’attaque au FN négligeant le social ! La vérité qu’il faut répandre. Qu’il est gentil de donner de bons conseils ! Ah ! Barbier ! Ta pauvre mine nous renseigne. Là, il vous a roulés et de belle façon !

Il y aurait donc en politique dans ce monde de compromis et de crimes, une manière de se battre qui serait héroïque.  Car l’héroïsme, ce mode de pensée dont nous sommes si éloignés, ne craint ni la défaite, ni les reproches. Il est un acte solitaire dont dépendent de multiples destinées. Il a ce côté brillant, étonnant, unique qui invente une histoire que l’on se racontera ensuite.  Qui aurait pris cette décision dans ce monde pourrissant où les idées du FN commencent à paraître acceptables ?  A ce sujet, je voudrais dire ceci : certains qui votent le ¨Pen, s’affirment gens de bien, nullement racistes. Souhaitant simplement qu’il y ait moins d’étrangers. Tuez-les de vos mains, très chers frontistes innocents, ces étrangers. Ce sera le seul moyen de vous en débarrasser.
Que vous raconte-t-on ? Le monde est tel que ces pauvre réfugiés de la misère, autrefois Européens, aujourd’hui arabes et africains, seront chez nous, pays central, de plus en plus nombreux. Qui accueillera tous les réfugiés Japonais, tous les réfugiés des Maldives, tous les réfugiés des catastrophes écologiques qui se préparent puisque seulement 11,11 % de Français veulent une planification dans ce domaine ? Qui créera un monde vivable pour eux, si nous n’avons pas su, dans notre pays même, créer pour nos enfants même, un monde d’équilibre et de respect face à la nature, si nous n’avons pas su chasser les malheurs des mafias qui nous rongent ?
Voilà nos devoirs et remerciez les mains étrangères qui peuvent nous aider à les accomplir. Et cessez de vouloir les couper quand vous embrassez les mains qui vous volent.  Mais qui sait d’où vient le vent du malheur ?
L’ignorance des peuples est bien la cause première de leur défaite. Et ceux qui ne comprennent pas les dangers qui approchent comment pourraient-ils s’en protéger ?
IL faut encore apprendre, expliquer et recommencer cette admirable leçon d’éducation citoyenne qui a été le fonds de la campagne présidentielle. Brillante campagne du Front de Gauche qui a réveillé le goût de l’action et de la justice. Le goût du combat et du don de soi.

Qu’aurait-il fallu faire ? La laisser gagner et parader à l’assemblée Nationale ?
Qu’aurait-il fallu faire ? Laisser l’UMP l’accueillir avec des fleurs ?
Qu’aurait-il fallu faire ? Aller gagner on ne sait quelle circonscription facile ?
Passer deux ou trois fois sur quelque chaîne secondaire quand elle aurait eu tous les hommages d’une presse qui a intérêt à lui donner du poids ?
Baisser la tête ? Accepter l’extrême-droite comme une fatalité de ce temps ?
Non.  C’est peut-être cela être un héros. Dire « non » quand la faiblesse commune a peur de l’affrontement et de la défaite. Quand même doutent les alliés. Toutes les légendes nous les présentent dans des combats difficiles, quand la situation de leur patrie est telle qu’elle est bouleversée et perdue si rien ne se passe qui dépasse tout.
Oui, ils doivent prendre des risques.  Jean-Luc Mélenchon, nous sommes honorés de votre décision. Elle nous met non pas, au front, le rouge de la honte mais, aux joues, le rouge du courage quand on s’élance sans rien craindre sur le champ de bataille.
Sabre au clair, général Mélenchon !

Et soudain, au sommet de la colline, l’armée que l’on croyait défaite parut dans l’élan de ses chars et de ses cris, un vent humain que l’injustice levait, balayant tout…
 Ariane Walter comité PG Ouest Etang de Berre
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24 décembre 2011 6 24 /12 /décembre /2011 11:03

BCE  

Le 21 décembre, la Banque centrale européenne (BCE) a accordé le plus gros prêt de son histoire aux banques. Au total, 523 banques ont emprunté à la BCE près de 500 milliards d’euros pour 3 ans à un taux voisin de 1%.  Il s’agit là d’un soutien exceptionnel de la BCE, qui est officiellement justifié par la nécessité d’aider les banques à faire face à leurs prochaines échéances de remboursement.

 

Face à la menace d’une grave crise bancaire, de l’ampleur de celle de 2008, la BCE joue a priori son rôle normal de prêteur en dernier ressort en refinançant ainsi les banques. Mais, ce qui est inadmissible, est que – une fois encore – les autorités volent au secours des banques sans exiger aucune contrepartie de ces dernières !  Ainsi lorsque la BCE intervient, avec la Commission européenne et le FMI, en Grèce ou au Portugal, les contreparties sont considérables : pour « expier » un supposé laxisme dans les dépenses publiques, les gouvernements doivent mettre en œuvre de violents plans d’ajustement. Mais lorsqu’il s’agit du « sauvetage » des banques… c’est Noël avant l’heure !


Les banques avaient déjà été secourues sans contrepartie par les­­ États et les banques centrales en 2008 – 2009, au début de la crise des subprimes. Résultat : une fois que leur situation s’est améliorée, elles ont recommencé à spéculer contre les dettes publiques (Grèce et Irlande en particulier) et à distribuer des dividendes à leurs actionnaires, et des primes exorbitantes à leurs dirigeants et traders.  Le même scénario va se reproduire en 2012 : l’argent prêté aux banques va être replacé sur les marchés à des taux élevés dans une logique purement financière, et ne va pas servir à desserrer le crédit et financer le secteur productif. Ce qui serait pourtant nécessaire pour sortir de la récession et recréer des emplois.


Il est temps de remettre la finance au service de la société et d'une transition écologique et sociale. Ce qui passe nécessairement par une réforme radicale de la BCE et du système bancaire, afin que ceux-ci promeuvent l’intérêt général et ne soient plus dominés par les intérêts particuliers de la haute finance.  Il faut sortir l’Europe du cercle destructeur de l’austérité généralisée, inefficace et injuste. Des propositions qui sont au cœur des campagnes menées par Attac pour un audit citoyen de la dette publique, pour un désarmement de la finance et une transformation du système bancaire.

 

Attac France, le 23/12/2011 (via René Marion)

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3 décembre 2011 6 03 /12 /décembre /2011 10:21

  melenchon-brest-02

 

 

Quelle séance mes amis, tu parles d’une aventure toi ! Faire rentrer plus de 3000 personnes dans une salle tellement basse de plafond, que mes camarades de grande taille étaient tellement inquiets qu’ils  étaient tout heureux de se retrouver debout dans la salle surchauffée de la  Médoquine ! Quel meeting, pas un cm2 de libre, Jean Luc Mélenchon a pu hier vérifier qu’il régnait sur Talence une ambiance  méridionale…. On se serait cru à Marseille tant l’accent  « croquignolesque «  du responsable du service d’accueil  fleurait bon les parties de pétanques, la tapenade et le pastis !


Les gens, les amis, les militants des partis de gauche et communistes, les alternatifs, les indignés, les blancs et les noirs, les jeunes  et les retraités  s’étaient donc donné rendez-vous hier soir, à Talence  pour entendre  debout, sans doute, un des  discours les plus aboutis de la campagne de Jean Luc Mélenchon depuis le grand rendez-vous de la place Stalingrad ! Nous avions raison en 2005, lance-t-il  à la foule compact en guise de réponse au projet de traité de Sarkozy, nous avions raison car aujourd’hui l’Europe est dans l’impasse, impasse politique, impasse économique, impasse philosophique !


Oui, je crois qu’il est important de rappeler quelque valeurs, Arnaud Montebourg qui se perd dans son soutien sans faille au candidat des  50 milliards d’économie, qui ne retrouve plus ses petits dans l’accompagnement de celui dont il disait qu’il était le plus grand défaut de Ségolène Royal, Arnaud Montebourg perd les pédales lorsqu’ il compare Merkel à Bismarck, lorsqu’il fait vibrer la peur et la germanophobie…Qu’il est rassurant mes amis d’entendre Jean Luc  remettre tout le monde dans le bon sens et rappeler que si l’on s’oppose à la politique de l’Allemagne c’est parce qu’elle est de droite !

 

La salle bouge un peu…

 

Il est juste de marteler les fondamentaux, le peuple de gauche n’a pas de peuple ennemi, les griots du libéralisme divisent, opposent, confrontent. Nous rassemblons, unissons, nous lions les peuples pour construire une Europe riche fraternelle et sociale. Ils ont défiguré le rêve européen, nous construisons avec nos frères et sœurs grecs, nos amis italiens, et nos camarades de  die Linke, les révolutions citoyennes dont la France, l’Europe et le monde ont besoin !


Jean Luc Mélenchon continue : notre rôle est de "briser les reins" des spéculateurs, propose l'harmonisation fiscale par le haut en Europe, propose la taxation des revenus du travail comme ceux du capital, démontre avec  clarté que les politiques d'austérité "ne mènent nulle part", le chemin de croix du peuple grec  en

est la suffisante démonstration !

 

La salle se redresse

 

Il ne peut y avoir qu'"un seul camp à gauche : celui du refus de l'austérité" et de la régression sociale.   Il n’existe pas d’austérité de gauche car il s’agit d’une politique de droite, moquant la course aux politiques de rigueur, singeant la danse du ventre des uns et des autres devant les agences de notation, il lance "Si vous faites les moutons, vous serez tondus »

 

Il y avait hier soir dans cette salle une ambiance retrouvée, celle des femmes et des hommes qui ne baissent pas les yeux, mais pas que ça….Il y avait cette espérance qui laisse des traits de frissons dans le dos, ce gout

 

et cette odeur du changement que l’on sent un instant possible ! Oui le discours de Jean Luc Mélenchon transcende les camps et les chapelles, les histoires militantes et les parcours individuels se retrouvent dans la grande espérance  du nécessaire changement, de l’inévitable rupture…..

 

La salle est debout !

 

 

Aux socialistes, Jean-Luc Mélenchon a dit : "C'est nous, le Front de gauche, qui représentons l'alternative, aidez-nous, n'acceptez pas le choix qu'ont fait vos chefs" de "l'alliance au centre", "déguisement de l'alliance avec la droite". Mes amis socialistes de la salle, et ils étaient en nombre ont bien entendu ce message, je sais même mieux, la petite musique de la fierté de se retrouver en capacité de faire, ne pas être obligé de renoncer, est arrivée jusqu’à leurs oreilles… « Vive la France, Vive la République, vive le socialisme ! »

 

Musique … L’internationale…

 

La Salle est Grandie…. La Marseillaise !

 

Alain BOUSQUET

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22 novembre 2011 2 22 /11 /novembre /2011 12:08

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Résistante. C'est le mot qui me vient à l'esprit lorsque je pense à Danielle Mitterrand. Résistante aux oppressions, résistante aux idées reçues, résistante à l'affaiblissement physique. C'était une combattante, et pour beaucoup, un modèle.

Parcourant le monde avec France Libertés – Fondation Danielle Mitterrand pour soutenir les opprimés, elle a éclairé le peuple français sur les exactions commises par des régimes tyranniques sur leurs populations.


Danielle Mitterrand n'a jamais hésité à prendre parti, à s'engager, à lutter, à argumenter. Consciente que le capitalisme de notre époque était porteur d'injustices et menait notre écosystème dans l'abysse, elle a mené campagne contre le Traité Constitutionnel Européen en 2005. Depuis quelques années, elle avait fait de l'accès à l'eau potable le centre de son engagement.

Elle n'a eu de cesse de militer pour permettre aux populations les plus défavorisées dans le monde de pouvoir bénéficier de cette ressource indispensable à la vie ou pour dénoncer la marchandisation de l'eau par les multinationales dans notre pays.

Sur le terrain, Danielle nous a inspirés. La création de la Régie publique Eau des Lacs de l'Essonne, la mise en place de la gratuité des premiers mètres cubes indispensables à la survie, l'implication des usagers dans la gestion de leur eau potable, nous le lui devons. Symboliquement, elle était venue inaugurer nos fontaines d'eau gratuites installées sur Grigny et Viry-Chatillon, marquant son engagement à nos côtés.

Elle restera à jamais présente dans le cœur des militants de gauche ,  continuant par son souvenir d'insuffler le courage et l'énergie suffisants pour continuer à résister, encore, toujours.

 

Gabriel Amard secrétaire national du Parti de Gauche

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25 octobre 2011 2 25 /10 /octobre /2011 06:30
G20
Avant le contre-sommet du G20 qui se tiendra à Nice du 1er au 4 novembre et le G20 de Cannes les 3 et 4 novembre, Attac France retrace dans le rapport ci-joint les multiples raisons qui font de ce sommet un fiasco annoncé.

Extrait :
 
Le G20 se réunira en France, à Cannes, les 3 et 4 novembre. En pleine instabilité financière, la présidence française du G20 a choisi de se concentrer sur quelques axes principaux, sur lesquels nous revenons dans le rapport : la régulation financière et du système monétaire (dont la lutte contre la corruption qui comprend l'évasion fiscale), la lutte contre la volatilité des prix des matières premières, en particulier agricoles, enfin la « dimension sociale » de la mondialisation et le développement.

Les précédents sommets n’avaient permis que des avancées symboliques et des effets rhétoriques. Mais le G20 qui va se tenir en France s'annonce encore bien plus vide de toute avancée effective sur l'ordre du jour qu'il s'est fixé. Nicolas Sarkozy a annoncé une présidence du G20 qui allait impulser un « nouvel ordre mondial » et a multiplié les annonces – qui pouvaient paraître séduisantes au premier abord – en direction de la « société civile », pour mieux dissimuler la vacuité des décisions finales.

Les tensions nouvelles entre les États-Unis et la Chine sur les questions monétaires, ainsi qu'entre les pays européens et le reste du G20 sur la crise de l'euro, annoncent même un fiasco. Tout le monde a les yeux rivés sur l'Europe et son incapacité à résoudre la crise de l'euro, par peur d'une contagion à l'ensemble des économies. Les grandes puissances économiques devraient donc demander des comptes à leurs homologues de la zone euro. Les pays émergents, moins touchés par le crise économique, proposent même de leur venir en aide via la FMI : les tractations du G20 marquent un chamboulement dans l'ordre mondial et dans les rapports Nord-Sud.

Face à ce fiasco annoncé et pour ne pas perdre la face, la priorité est maintenant à « la réduction des grands déséquilibres économiques et financiers mondiaux ». Une priorité qui ne devrait consister qu'en un assemblage des initiatives prises dans chaque pays, notamment les sept pays du G20 identifiés comme sources principales de ces déséquilibres.

Le G20 reste pourtant un des piliers du capitalisme financier au niveau international. C'est lui qui a laissé croire à une reprise en main de la finance tout en la laissant libre de toute nouvelle contrainte . C'est lui qui a impulsé le sauvetage massif de la finance, lui également qui a relancé le FMI, premier artisan des plans d'austérité déployés aujourd'hui en Europe. Pour légitimer ses politiques aux yeux des populations, il s'est emparé de questions telles que la « dimension sociale » de la mondialisation, le développement, l'écologie, l'agriculture... « auto-saisine » sans aucune conséquence,sauf celle de déguiser la logique précédemment décrite et de vider les autres institutions internationales, en particulier les Nations Unies, de leurs prérogatives. Ce faisant, le G20 s'inscrit également dans une détérioration de la démocratie mondiale .


Attac France,

Paris, le 24 octobre 2011

 René MARION

marion.rene@orange.fr
http://pagesperso-orange.fr/ren.marion/marionrene/

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18 octobre 2011 2 18 /10 /octobre /2011 13:15

suppression-de-poste-education-nationale-juin-2010

 

 

La parole est donnée à deux professeurs, responsables syndicaux qui, chaque jour, au contact de leurs collègues et de nos enfants, observent et vivent la terrible degradation de notre système éducatif

 

A) La FSU 13 :

 

Dans l'Académie, nous constatons une dégradation des conditions de travail des personnels enseignants et non enseignants. Quand je dis "nous", il s'agit des enseignants mais également de l'administration. A  tel point que le recteur de Gaudemar a pointé dans le dernier bilan social de l'Académie tout à fait officiel que l'augmentation du nombre de jours d'arrêt  pour maladie est de 25% d'une année à une autre. Nous avons interpellé le recteur sur ce fait, nous n'avons pas obtenu de réponse plus précise. Cela nous inquiète. Aujourd'hui, quand on fait le tour des établissements, collèges et lycées, on note des difficultés croissantes, liées d'abord à l'exercice du métier dans les zones prioritaires, ce n'est pas nouveau, mais la situation s'y aggrave. Mais également difficultés liées aux réformes en cours, on l'a vu récemment dans les discussions avec les séries techniques industrielles qui d'une façon générale se plaignent de leur situation. Ce n'est pas la violence au sens des comportements en quartier difficile, mais une violence exercée contre les personnels avec des réformes imposées par le haut, sans concertation et qui ne correspondent pas à leurs missions. Dernier volet, c'est ce que l'on nomme le "new public management", les collègues, tous niveaux confondus, ont vraiment le sentiment profond qu'il y une volonté de changer la façon de gérer le personnel et aujourd'hui  on ne peut plus faire une réunion dans un établissement sans qu'il y ait la présence d'un personnel d'encadrement.  On ne peut plus prendre d'initiative dans le cadre de la liberté pédagogique sans être cadré par l'administration. Ce qui se dessine avec la réforme de l'évaluation des enseignants  et la suppression de la double évaluation chef d'établissement-inspection c'est la mise en place d'un super chef qui va concentrer tous les pouvoirs, que la dualité administrative et pédagogique va disparaître au profit d'une administration qui va raisonner en termes de critères purement administratifs ce qui nie la réalité de ce métier. Tout ceci n'est pas un trait d'égalité avec ce qui s'est passé à Béziers bien entendu mais cela relève d'une dégradation des conditions de travail. Nous sommes inquiets. Une fois les élections professionnelles passées et mises en place les nouvelles instances, nous allons saisir le Comité d'hygiène académique pour que l'on ait un vrai débat  sur ces questions et que l'on puisse élaborer avec l'administration des plans de gestion. Par ailleurs, nous allons proposer à tous nos collègues, dès le retour des vacances de novembre, d'ouvrir ce chantier, de commencer à parler collectivement des conditions de travail dans les établissements, au niveau d'une discipline, ou d'un iveau d'enseignement pour que la profession ait une véritable expression. Ce qui est en question est l'isolement croissant des enseignants dans leur métier et qu'il est porteur d'une crise potentielle et de situations extrêmes comme elle a été vécue à Béziers.

 

B) SNU ipp 13 :

 

Nous avons toujours connu des collègues en difficulté, qui avaient un peu plus de mal que d'autres. Mais il y a désormais une généralisation de cette souffrance qui dans la plupart du temps reste une difficulté à vivre son métier et ses transdes formations perçues très négativement, liées à beaucoup d'inquiétudes sur l'avenir de l'école et du métier d'enseignant. Mais existe aussi une souffrance plus pointue liée aux pressions de la hiérarchie, à l'impression de ne pas pouvoir faire face à la somme de travail demandé, aux injonctions de l'administration. C'est cette souffrance qui est inquiétante et nous fait peur. Quand on voit ce qu'elle a généré dans de grandes entreprises comme France Télécoms en particulier, nous sommes inquiets et nous appellons solennellement notre ministère à mettre en place une médecine du travail, avec prévention et suivi au plus près des personnels enseignants.

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12 septembre 2011 1 12 /09 /septembre /2011 07:00
fillon-menteur1) « Fillon invite les Français à la lucidité et à "l'esprit citoyen …"
 
Absolument d’accord ! Qui va soutenir en 2012 le champion qui a échoué lamentablement dans sa politique sécuritaire (en particulier dans notre région) et mis notre économie plus qu’à mal creusant comme jamais le fossé entre nantis et la majorité des français.
 
2) « Il a opposé discours "de vérité" et de raison, qui laisse peu de place au rêve, à celui d'une gauche accusée tout à la fois d'instrumentaliser les inquiétudes des Français, de miser sur leur pessimisme pour attirer les suffrages, et de nourrir l'illusion "mensongère" d'une "existence sans défi".
 
Absolument d’accord ! Effectivement la politique sarkosienne laisse peu de place à l’initiative, y compris dans son propre camp. Tout a été cassé : le social, l’industrie, l’agriculture, la santé, l’enseignement …. Dans de telles conditions, rêver en écoutant ceux qui en sont les démolisseurs relève de la psychiatrie. Mais la « raison » n’est pas du coté sous-entendu par Fillon....
 
  3) "La gauche parie sur la peur et la déception. Eh bien je parie sur le sang-froid et la lucidité",  ….
 
Pas d’accord sur tout ! Il n’y a pas à parier. Cette peur est là, ce n’est pas un futur sur lequel on parie, mais cette situation catastrophique est bien là, devant nous. Il suffit de voir les chiffres du chômage, de la dégringolade du pouvoir d’achat, de l’insécurité qui en est une conséquence, des chiffres du réel coût de la vie (un autre indice mal connu, pas l’indice INSEE rabattu par les médias)  . Comment des jeunes peuvent-ils prévoir leur avenir, celle de leur famille ?Mais cette peur n’est-elle pas un outil politique pour asservir un peu plus les populations pour le plus grand profit de la finance ? Cet outil est vieux comme le monde, sous tous les régimes, et actuellement c’est bien la droite qui l’exploite. Effectivement il faut parier sur le "sang-froid et la lucidité " ... incarné par JL Mélenchon et peut être d'autres (mais mon choix est fait avec JLM)
 
  4) Il a assuré comprendre l'inquiétude et l'impatience des Français dans un contexte national et international marqué par la crise économique et financière, les bouleversements géopolitiques et l'ébranlement des valeurs traditionnelles.
- "Mesurer les limites de nos droits"
- "On peut ne pas aimer ce monde-là (...) mais c'est le nôtre" a ajouté François Fillon, selon qui la mondialisation et la question de la dette - "un problème de civilisation" - seront au centre du débat présidentiel.
 
Quelle hypocrisie ! Non ! ce n’est pas un problème de civilisation à la mode Bush. C’est un problème strictement politique et économique dont le capitalisme, la finance … le libéralisme en sont les seuls responsables. La quasi totalité des populations subit , malheureusement sans trop réagir. Lors de la chute du mur de Berlin, la même droite critiquait le régime soviétique à juste raison mais ne disait pas que c’était un problème de civilisation. Elle attaquait cette politique qui a conduit  à la situation que nous connaissions tous. A l’opposé le libéralisme nous conduit dans le mur et cette crise n‘est pas comme la grippe quelque chose d’inéluctable mais bien le résultat d’une construction politique délibérée pour le plus grand profit d’une frange infime.
 
5) Face au défi du désendettement, les Français doivent "plus que jamais être conscients de leurs devoir", a-t-il dit. "Cette vérité n'est peut-être pas agréable à entendre mais je préfère les paroles qui protègent plutôt que les paroles qui plaisent." Il en a ainsi appelé à un regain d'"esprit citoyen" et à la responsabilité des Français pour accompagner l'action publique, évoquant l'éducation, le développement durable ou encore la sécurité pour faire barrage à la "culture de la violence". Il en va de même du financement de la protection sociale ou de la lutte contre les déficits publics, a-t-il poursuivi : "Il est de notre devoir à tous de mesurer les limites de nos droits, de lutter contre nos excès, nos abus" et les Français ne peuvent réclamer "toujours plus d'agents publics et plus de droits".
Eh oui ! Fillon ne manque pas d’air. Il résume ses propres échecs mais tente d’en rendre responsable les autres qui doivent alors tout faire pour y remédier. Quand il dit « les français doivent … » il devrait réviser les règles de grammaire car il se trompe d’article. Il aurait du dire « des français … » c'est-à-dire ceux de la caste qu’il défend.
Quant « aux limites de nos droits. » qui les a posées ? C’est bien les politiques issues de l’OMC, du libéralisme, de la concurrence libre mais souvent faussée…. Politiques dont il est le chantre. Inutile donc d’accuser les autres.
 
6) « Il a aussi frappé à bras raccourcis sur les principaux candidats des primaires socialistes, Martine Aubry, "mélange de dogmatisme dépassé et d'ambiguïté permanente", et François Hollande, "alternance de blagues lourdes et de banalités". Les responsables de l'UMP ne se faisaient cependant guère d'illusions sur ce qui retiendrait ce dimanche l'attention de la presse
 
Effectivement une très large frange du PS, de Valls à DSK et autres ne se démarque que peu de cette politique. La preuve par neuf a été l’appel à voter « oui » lors du référendum sur la Constitution européenne ultra libérale. Donc le people à la sauce DSK sera prépondérant, fera et fait déjà la une des médias , puisque sur une grande partie du fond ils sont d’accord et ne remettent pas en question les causes initiales.
 
7) le reste ?
C' est du bla-bla-bla habituel sur l’union, sachant qu'en non-dit, chacun veut l’union autour de sa personne.
 
 
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21 juillet 2011 4 21 /07 /juillet /2011 12:10

 

Bonne idée....mais il y a des exceptions !

cumul-mandat
D’abord il faut ajouter deux indemnités de résidence et de fonction qui portent la somme à 9875 euros, plus une indemnité représentative de frais de mandat de 6412 € plus un crédit affecté à la rémunération de collaborateurs de 9138 € qui n’est soumise à aucun contrôle ce qui permet à certain de se verser un salaire, à eux même, mais ce n'est pas tout.

 

La loi impose pour les « cumulards » un « écrêtement », en clair lorsque l’indemnité dépasse le plafond permis par la loi qui est de 8272 € en ne prend en compte que l’indemnité de base, l’élu « distribue » le trop perçu aux élus de son choix, toujours sans contrôle bien sûr ce qui permet de fidéliser certain, d’en "acheter d’autre"voire de faire ça parfois en famille, M. Balkany par exemple, Député Maire de Levallois Perret le reverse à sa femme qui est son Premier Adjoint . D’autres enfin le reversent à des élus « amis » qui le leur restituent ensuite.

Le socialiste René Dosière a proposé de mettre fin à cette pratique afin que le surplus soit reversé dans les caisses des instances concernés….sa proposition a été rejetée.

D’autre part, le Président du Sénat ayant "oublié" de reverser son trop perçu entre octobre 2007 et décembre 2008 l’un de ses opposants a déposé plainte auprès du Procureur Général, le di-Procureur a classé l’affaire sans suite et transmis le dossier pour classement à la conseillère du Président du Sénat pour les questions juridiques qui n’est autre.......que l’épouse du Procureur !
 
A l’heure où nos concitoyens sont écrasés par les mesures anti-sociales du pouvoir, ces quelques nouvelles non exhaustives ne manqueront pas de les rendre d’autant plus attentifs à la réaction outragé et violente (n’en doutons pas), de tous nos représentants de gauche dans les instances de la République.

René AGARRAT

Un complément d'information intéressant et détaillé en cliquant ICI

 

Encore plus d'info en cliquant ICI

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12 juillet 2011 2 12 /07 /juillet /2011 12:46

affiche-retraite-a-60-ans-copie-1Neuf mois. Il n’aura fallu que neuf mois au gouvernement pour apporter  la preuve qu’il avait menti sur toute la ligne en imposant sa réforme  des retraites à l’automne dernier. Il  la  modifie au moment même où  elle entre en vigueur, en accélérant  le passage à 41,5 ans de  cotisation pour la génération née en 1955.

Le gouvernement avait menti parce que sa réforme ne résolvait aucunement la question du financement  des retraites. Sinon pourquoi modifier déjà les termes du contrat dont il avait fixé unilatéralement les règles au
mépris de toute négociation ?

Il avait menti parce que reculer l’âge de la retraite  et augmenter la durée de cotisation ne pouvaient qu’aggraver la situation de l’emploi et condamner beaucoup de travailleurs de plus de 55 ans exclus des entreprises à vivre des minima sociaux, tandis que les pensions de retraite étaient promises au déclin.

Il avait menti parce que  les discours sur la pénibilité et sur les inégalités, dont sont victimes plus particulièrement les femmes et les salariés victimes du chômage et de la précarité, n’étaient que des trompe-l’œil: la nouvelle augmentation de la durée de cotisation frappera tout le monde. Un nouveau signal est envoyé aux jeunes générations pour décrédibiliser la répartition et promouvoir les assurances privées.

Il avait menti parce que, soucieux de sauvegarder les privilèges des riches, il avait refusé de faire cotiser les profits distribués, occultant ainsi l’indécente explosion des revenus du capital et donc des inégalités depuis trois décennies, qui ont conduit à la financiarisation de l’économie.

Le gouvernement n'a dit la vérité que sur un point: il n’a jamais caché que toutes les réformes qu’il mettait en œuvre avaient pour but de donner des gages aux marchés financiers et aux agences de notation, de préserver le fameux AAA de la France. Mais derrière cet aveu, il y avait une autre contrevérité : en aucun cas le président des riches ne voulait sauver les retraites.

Le monde est en crise, l’Europe aussi, la France pas moins que les autres pays. Les dettes publiques s’amoncellent à cause des politiques en faveur de la finance et de la crise que les spéculateurs ont provoquée. Au lieu de mater la finance, les Etats se défaussent sur les populations auxquelles est présentée la facture. Le gouvernement grec brade toutes les entreprises publiques pour obéir au FMI, à la BCE et à l’Union européenne. La BCE augmente son taux directeur et refuse toute  restructuration des dettes publiques. La Commission européenne promet  une taxe sur les transactions financières en 2018, alors que les  populations doivent payer comptant tout de suite. Le gouvernement  français, quant à lui, impose au nom de l’austérité un nouvel
abaissement des conditions d’accès à la retraite.

Les rentes des banquiers et actionnaires sont sauves tandis que les droits des peuples et la démocratie sont bafoués. Les analyses et propositions d’Attac contre la finance et pour la promotion d'un système de retraite solidaire sont  plus que jamais d'actualité. Alors que des manifestations se multiplient dans de nombreux pays européens, que des indignés se lèvent exigeant démocratie et justice sociale, nous voulons contribuer en France à œuvrer pour que les citoyens imposent un vrai débat démocratique sur ces enjeux de société.

Attac France
Paris, le 11 juillet 2011

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Rejoins le Parti de Gauche !

Notre identité

-Le PG est un parti, c’est-à-dire un outil d’élaboration et d’action collectif au service d’un projet et d’une stratégie cohérents. Nationalement et localement, il présentera des candidat-e-s aux élections. Le PG a vocation à devenir majoritaire et à prendre des responsabilités gouvernementales en s’appuyant sur une mobilisation massive, populaire et citoyenne.

-Le PG se veut donc à la fois accueillant et ouvert à la diversité des expériences, à la parole des «sans voix», soucieux de fraternité et de solidarité. Il ne veut pas de clans, de culte du chef ou de domination des «spécialistes» de la politique.

-Le PG demande à chacun de ses membres d’être en veille et en formation politiques permanentes et d’aider les autres à acquérir cette formation, avec comme objectif d’entraîner une majorité populaire au service d’un projet de transformation en profondeur de la société.

-Le PG se veut présent sur le terrain et mène le combat idéologique et politique contre la droite. Pour ce faire, il s’appuie sur la force collective de ses militantes et de ses militants. Il ne focalise pas son énergie sur des querelles internes ; il la consacre aux mobilisations sociales et à son implication dans la vie associative, syndicale, intellectuelle et culturelle de la société. Le PG agit en faveur de l’implication citoyenne à tous les niveaux de la vie sociale, dans la protestation comme dans l’action gouvernementale.

-Le PG respecte l’ensemble des formations de gauche et leurs cultures politiques. Il recherche sans cesse les formes de convergence et d’unité avec comme priorité de battre la droite et d’engager les transformations que l’intérêt général impose.

-Le PG sait que le changement de société auquel il aspire passe par une autre Europe. Né en partie de la mobilisation populaire qui a conduit au rejet du référendum sur le traité européen, il noue des partenariats avec les forces de gauche en Europe favorables à un projet alternatif d’une Europe sociale et démocratique.

-Nous devons opposer à la mondialisation financière et capitaliste des forces populaires coordonnant leurs efforts et refuser un monde unipolaire. Parce que les grands défis d’aujourd’hui se relèvent à l’échelle mondiale, le PG noue les partenariats nécessaires pour élargir son action au-delà des frontières de la France et de l’Europe.

-Le PG veut porter des orientations politiques et un fonctionnement novateurs et originaux, en particulier en matière de démocratie et de culture populaire. Il est donc un parti en chantiers sur son projet, ses programmes, son organisation. Des chantiers auxquels nous appelons à participer toutes celles et ceux qui souhaitent nous rejoindre.

Notre organisation départementale

Les conseillers nationaux titulaires :

 

- Melody Martin (Aix en Provence)
- Anne-Marie Jimenez (St Mitre les Remparts)
- Nicole Sorrentini (Auriol)
- Guy Queytan (Istres)
- Alain Pagliano (Tarascon)
- Rémy Pernaud (Sausset les Pins)
Les conseillers nationaux suppléants :
 
- Michèle Rouby (Martigues)
- Patrick Vedel (Vitrolles)
- Alexandre Ferretti (Aix en Provence)
- Alain Tarrini (La Bédoule)
- André Thomaso (Tarascon)
- Nicolas Dusserre (Aix en Provence)

 

Les secrétaires départementaux :

 

Michèle ROUBY

Enna DUFOUR

Alain TARRINI                  

Guy QUEYTAN

Mail commun : secretariatdepartementalpg13@gmx.fr                        

 

Les co-secrétaires de comité :

 

Arles-Tarascon-Chateaurenard circonscription 15 et 16  Co-secrétaires :

Enna DUFOUR ennatarascon@aol.com
Alain PAGLIANO alain.pagliano@orange.fr

 

Aix en Provence circonscription 11 et 14  Co-secrétaires : 

Jean-Yves SALVAT jysalvat@yahoo.fr 

Melody MARTIN lisazenide@hotmail.com 

 

Vitrolles-Marignane-Berre circonscription 12 Co-secrétaires :

Didier HACQUART didier.hacquart@orange.fr

Monique LAPOTRE bernard.lapotre@sfr.fr

 

Istres-Martigues-Fos circonscription 13 Co-secrétaires :

Guy QUEYTAN guy.queytan@yahoo.fr

Stella APEDDU stella.apeddu@wanadoo.fr

 

Aubagne-La Ciotat circonscription 9  Co-secrétaires :

Alain TARRINI alaint023@orange.fr

Michèle GIBERT mic.gibert@wanadoo.fr

 

Adhésion au Parti de Gauche

L'adhésion au Parti de Gauche comprend l'abonnement au journal hebdomadaire À Gauche. La cotisation, versée à l'AFPG (Association de Financement du Parti de Gauche*), donne droit à une réduction d'impôts de 66% de son montant.
Ce montant, fixé nationalement, est modulé en fonction des revenus. Une cotisation spécifique est versée par les élus en fonction du montant de leur indemnité.

 La cotisation militante est fixée par tranches en fonction du revenu, elle peut être réglée par prélévement mensuel :

  • inférieur à 1000 € : 36 € annuels
  • entre 1000 et 1500 € : 60 € annuels
  • entre 1500 et 2000 € : 120 € annuels
  • entre 2000 et 3000 € : 300 € annuels
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