Depuis des mois, les usagers, les médecins, les employés, les élus des comités de soutien des centres de santé mutualistes attendent que soit fixée une table ronde décisionnaire sur leur devenir. De rencontres en communiqués rien n’avance.
Visiblement certains jouent la montre et l’usure à la veille des vacances. Cela suffit !
Le Préfet de Région ne peut rester sans réagir !
Aujourd’hui il est grand temps que chacun prenne ses responsabilités : l’ARS en premier lieu, dont c’est le rôle. Les centres accueillent 200 000 patients par an dans des territoires où ils sont parfois la seule offre de soin cohérente. Ils jouent un rôle sanitaire et social, qui ne sera pas pris en charge par le secteur privé. Les centres assurent une mission de services publics, ils doivent bénéficier des fonds publics.
Des centaines d’emplois sont menacés venant alourdir la très-trop- longue liste
des emplois supprimés dans les Bouches du Rhône. Le Grand Conseil de la Mutualité ne peut à la fois réclamer une table ronde et ne pas se donner les moyens de sa tenue.
Il s’agit d’un sujet difficile, mais des solutions existent pour peu que les acteurs aient la volonté de les trouver. Se retourner une nouvelle fois vers les collectivités territoriales dont ce n’est pas la compétence pour pallier les effets néfastes de la politique du gouvernement n’est pas admissible.
C’est de l’accès aux soins de milliers de personnes, de l’emploi de centaines d’autres, de la cohésion sociale de quartiers parmi les plus maltraités dont il est là question.
La table ronde avec tous les partenaires, Préfecture, ARS, Grand Conseil de la Mutualité, Collectivité territoriales, élus des territoires concernés et salariés, doit avoir lieu comme promis avant le 14 juillet.
Nathalie LEFEBVRE
Vice-présidente Front de Gauche de la Région P.A.C.A.
Déléguée aux Services publics et à la Démocratie de proximité