Mercredi soir affluence des grands soirs, (oui des grands soirs pas simplement du grand soir), car il s'agit bien d'une révolution citoyenne qui se lève dans notre pays.
Une salle comble pour soutenir les candidats du Front de gauche à une élection partielle dont personne ou presque ne parle, une salle comble pour débattre du travail, du travail en miette que nous impose le capital, du travail jetable, de la précarité, du travail sous payé des femmes, des délocalisations à domicile par l'intermédiaire des travailleurs sans papiers sur exploités, sans droits si ce n'est celui qu'ils désirent conquérir.
Jean Luc Mélenchon était présent dans cette salle qui sentait le tumulte et le fracas, le tumulte des postiers du 2ème arrondissement de marseille en grève depuis 134 jours, du fracas des Fralib jetés comme une vieille dosette de thé, des Fralib qui relèvent la tête et revendiquent le droit à l'expropriation des patrons.
Une salle de débats passionnés venue écouter Christian Picquet dénoncer la politique antisociale du gouvernement et de Sakozy, une salle comble pour écouter Pierre Laurent nous parler du travail et de la nécessité pour la gauche de réinvestir ce champ pour regagner la bataille de l'opinion chez les salariés, et en particulier ceux qui vient le travail le plus durement les ouvriers et les précaires.
Une salle qui a débattu chaleureusement avec Jean Luc le considérant comme le candidat naturel du Front De Gauche et s'adressant à lui comme si tous faisait partie d'un même parti, celui des travailleurs au sens noble du terme.
Jean Luc a brossé les éléments du programme sur lequel va se battre le Front de Gauche dans la période à venir : la planification écologique, la défense de la laïcité, la lutte pour l'unité des salariés des hommes et des femmes, des français et des immigrés, l'augmentation des salaires, la reconstruction des services publics détruits par la droite arrogante.
Il a fait une référence forte à la "révolution Citoyenne" en action sur les rives sud de la Méditerranée, en espérant de ses voeux, la contagion à tout l'espace méditerranéen France comprise évidemment. Et pour terminer cette journée faite de rencontres avec les travailleurs du port, les postiers en grève, l'Internationale était de mise et a rassemblé encore un peu plus tous les militants présents.
Alain BARLATIER
Voir le diaporama de la soirée (photos A.Marie Jimenez) en cliquant ICI
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