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30 juin 2012 6 30 /06 /juin /2012 09:48

 

Guy Queytan

Co-secrétaire du comité Ouest étang de Berre

Co-secrétaire départemental PG13

Membre du conseil national

 

Port : 0634686802

 

Mail : guy.queytan@yahoo.fr

 

à

 

Martine Billard et Jean-Luc Melenchon

Co-présidents du Parti de Gauche

63 avenue de la République

75011 Paris

 

Le 28 juin 2012

 

Chers Camarades

 

C’est avec davantage d’écœurement que de regrets que je vous présente ma démission à compter de ce jour.


Après 3 ans et demi de travail intense, d’actions m’ayant conduit à participer à la création du Parti de Gauche sur les Bouches du Rhône puis à la création et au développement du comité de la 13ème circonscription, je suis obligé de constater que notre formation ne parvient pas à mettre ses belles intentions en phase avec leurs réalisations et que nous sommes placés dans les mêmes pratiques malsaines que nous avons tous observé et critiqué au sein de partis tels que l’ UMP ou le PS pour ne citer que ceux-ci


C’est à l’occasion de tensions internes télécommandées et organisées par un membre de la CRC et un membre du bureau national que la vilénie est apparue. Ne vous en déplaise, chez nous aussi la fraude existe, elle est même parfois cautionnée par nos instances dirigeantes dont la CRC qui a préféré le jeu de l’autruche aux réalités


Si nous étions les seuls localement à le penser, nous pourrions nous poser des questions, prendre du recul, réfléchir, pondérer mais hélas, tous les camarades avec qui je suis en contact ayant eu à régler un problème interne en demandant appui et conseil au national sont sur la même ligne que manifestement vous ne voulez ou ne pouvez voir.


Cette pratique vous regarde en tant que dirigeants mais vous me permettrez modestement de rappeler son extrême dangerosité. Les militants sont le fer de lance de notre formation, mépriser les plus dévoués et les plus actifs au profit de l’obscur ne me semble pas digne du Parti de Gauche.


Vous avez la possibilité, si vous le souhaitez de vous informer équitablement et justement sur ce qui se passe, d’intervenir afin de refuser l’inacceptable et l’ignoble, de revenir au respect et à l’Humain dont on dit qu’il est prioritaire, de faire procéder à une enquête interne juste et impartiale…..mais le ferez-vous ?


Jean-Luc sait bien que polir la pierre nécessite de la patience, et que ce long travail ne connait pas l’obscur, Martine de par son parcours connait la vie, les êtres humains et leurs déviances….y aurait-il là une piste, une chance de sauver notre noble cause à l’Ouest de l’étang de Berre ?


Je ne terminerai pas cette lettre par une formule toute faite et trop souvent utilisée à mauvais escient dans un quasi automatisme affligeant. Permettez-moi simplement de vous souhaiter bonne route et de retrouver le chemin de la lumière et des idéaux que nous avons si souvent partagés.


Un jour une vague chargée d’espoir s’est levée, ne la laissez pas se fracasser contre le mur de la médiocrité…

 

 

 

A ce jour 70% des adhérents du comité Ouest étang de Berre ont fait le choix, au nom de l'éthique de quitter le parti par voie de démission ou de mutation, ne nous voilons pas la face...

 

 

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30 mai 2012 3 30 /05 /mai /2012 09:30

  plateau-Glieres

Nous étions  plus de 3000  personnes dimanche, rassemblées aux Glières où le temps fut ... remarquable, comme le furent les intervenants.

D'année en année, ils gagnent en qualité ; un sociologue hongrois Mihaly Csako parlant de la situation de son pays,  Angelopoulos Panos du comité grec contre la dette, Marc Vuillemot maire de La Seyne sur mer et son combat pour la défense de la maternité de sa commune, Charles Palant résistant, déporté fondateur du Mrap, Jean Pierre Dubois ancien président de la LDH, Xavier  Mathieu ex Conti et beaucoup d'autres encore ... Des prises de parole émouvantes sur ce plateau des Glières chargé d'histoire (1944) , en particulier celle du petit fils de Raymond Aubrac pour un vibrant hommage ..

Tous ces témoignages, mélangés des résistances d’hier et d’aujourd’hui, sont la
Base de ce rassemblement.
 
Samedi à Thorens Glières se sont tenus des forums  pour débattre, écouter et réfléchir  
La preuve est faite que, malgré le changement de présidence, nombre de citoyens ont bien compris que la mobilisation doit rester de mise. Il faudra être vigilant face la montée de l’extrême droite et ambitieux pour enrayer la domination de la finance sur les démocraties. Les personnes présentes ont compris qu’il faudra se battre pour sauvegarder la république sociale que nous ont laissée les anciens résistants en imposant le programme du Conseil National de la Résistance. Ce programme s’appuie sur des valeurs toujours actuelles.

Une ambiance studieuse, joyeuse, émouvante et fraternelle où l’on a parlé de Politique avec un grand "P" loin de la politique politicienne qui semble avoir pris le pas dans l’actualité de ce week-end.

Ces rencontres nous rappellent  la responsabilité de chacun face à sa capacité de résistance
 
Mon souhait : Etre sur ce plateau l'an prochain avec mes amis; ces valeurs sont les nôtres.
"Résister est un verbe qui se conjugue au présent " !!!!
 
Gisèle Braun comité PG13 Ouest Étang de Berre
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22 mai 2012 2 22 /05 /mai /2012 14:31

 

Ecole
En matière d’éducation, force est de constater que la campagne présidentielle nous a laissés sur notre faim. Si les semaines écoulées ont permis de rejeter les politiques sarkozystes, la proposition de créer 60.000 postes dans l’éducation nationale a dans le même temps exonéré François Hollande de présenter un projet éducatif global. Il subsiste donc des interrogations sur la nature profonde de la « refondation »   qu’il entend engager pour l’Ecole.     

Le discours sur l’éducation livré par le nouveau président lors de sa journée d’investiture a malgré tout précisé la pensée que nous avions vu se dessiner en creux dans ses discours. Certaines formules prononcées le 15 mai témoignent ainsi de ruptures profondes avec l’héritage de l’humanisme universaliste et rejoignent quelques jalons posés pendant sa campagne.

Ainsi, l’égalité des chances a été réaffirmée comme pierre angulaire du système éducatif. Loin du consensus des bien-pensants, il faut mesurer que l’égalité des chances fait reposer sur chaque enfant, sur chaque jeune, sur chaque famille, la responsabilité de l’échec ou de la réussite d’une scolarité. L’égalité des chances, non contente de nier la profondeur des inégalités sociales, instille le venin de l’individualisme et de la compétition. C’est cette idée même qui permet aux libéraux de prôner le chèque éducation ou l’augmentation des frais d’inscription à l’Université. Elle appelle à sa suite la promotion de quelques uns pour se donner bonne conscience et mieux s’exonérer de la réussite de toutes et tous. François Hollande proposait en ce sens le 4 mars que 5 à 6 % des jeunes des quartiers dits « populaires » aient accès aux grandes écoles sans se soucier des 95 autres pourcents. Dès lors, le pas fut vite franchi par le nouveau Président de la République qui en a déduit lors de son investiture que l’école devait être celle du « mérite ». Alors même que la société méritocratique a montré qu’elle était en bout de course, c’est elle qui serait à nouveau le levier de la démocratisation ?

La deuxième césure est intimement liée à la première : qui apprend quoi à l’Ecole ? François Hollande, dans le prolongement de la loi d’orientation Fillon de 2005, estime qu’un socle commun minimaliste et utilitariste satisferait largement les ambitions d’une plèbe dévolue aux tâches d’exécution quand les programmes seraient réservés aux quelques autres afin d’assurer dans un marché du travail idéalisé les tâches de conception. Le nouveau ministre de l’Education nationale Vincent Peillon propose ainsi d’instituer un « conseil national du socle et des programmes » qui entérine la distinction entre les deux. La gauche ne saurait au contraire renier le fait que tous les enfants sont capables d’apprendre les mêmes choses pour peu qu’on en donne à l’Ecole les moyens. Ce n’est pas une petite affaire. Celui ou celle qui renonce à la perfectibilité constante de l’être humain de fait change de camp !

Reste la question de la mise en œuvre. Celle-ci n’est pas que technique, bien au contraire, dès lors qu’elle engage l’égalité entre les élèves et entre les territoires et qu’elle remet en cause le cadre national. Celui-ci a beau avoir été réaffirmé le 15 mai, il semble difficilement conciliable avec l’ « autonomie pédagogique » portée par le candidat. Celle-ci existe déjà et se nomme « liberté pédagogique ». S’il faut en changer le nom, c’est que la surface qu’elle recouvre change aussi. C’est donc bien l’autonomie des établissements qui est visée. Cette dernière est en effet le complément indispensable à la volonté exprimée par François Hollande le 17 février devant la FCPE de passer par-dessus bord la carte scolaire en instituant un choix pour les familles entre plusieurs établissements. Mais qui a le choix au final ? Ne sait-on pas que ce sont les établissements qui au final décident dans ces circonstances ? La mixité sociale serait ainsi sacrifiée sur l’autel de la concurrence libre et non   faussée qui s’appliquerait alors entre les établissements et au final entre les élèves.

Il n’est   pas d’autel qui vaille à l’Ecole de la République, pas d’arrangement avec les règles qui président à la vie commune qui puisse être accepté. Le refus annoncé par Vincent Peillon d’abroger la loi Carle qui permet le financement des écoles privées (à 95% confessionnelles) par des fonds publics, est une pierre jetée dans le jardin de la laïcité. Que diable : parce que l’école publique est l’école de tous, les fonds publics doivent aller à l’école publique !  

Ces quelques éléments, échappés d’un débat qui n’a jamais existé, structurent profondément la « refondation de l’Ecole de la République ».   Ils ont permis à François Hollande le 15 mai de faire de l’Ecole tout à la fois un droit et un devoir. C’est une hérésie de les mettre sur le même plan. Les droits sont par nature universels. Ils sont l’héritage de la pensée des lumières et les acquis des luttes du camp progressiste et de la classe ouvrière. Ils n’appellent aucune compensation, aucun devoir en échange car les devoirs sont eux rattachés à la personne. Le retour de la gauche au pouvoir ne saurait commencer par le renoncement ainsi exprimé de refonder une école qui soit celle de la réussite de toutes et   tous.

François COCQ

Secrétaire national à l’éducation du Parti de Gauche

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18 mai 2012 5 18 /05 /mai /2012 20:52

eric-coquerel-600x250
La négociation pour trouver un accord sur les circonscriptions dites à “risque FN” a échoué. Nous le regrettons profondément pour avoir été les initiateurs de cette tentative
 
En novembre dernier,  le Parti de Gauche a en effet été le premier à proposer cette discussion. Le Parti socialiste l’avait alors refusée au prétexte qu’elle était conditionnée par un engagement à faire partie de la future majorité politique de François Hollande. Nous avons malgré tout ensuite sans cesse renouvelé cette proposition. Nous considérions en effet qu’aucune condition ne se justifiait dans un combat de ce type. Finalement, après que Jean-Luc Mélenchon lui-même a réitéré notre volonté le 24 avril, François Hollande donnait son accord.
 
Nous doutons aujourd’hui que la direction et les négociateurs du PS aient eu réellement la volonté de le concrétiser avec le Front de Gauche et plus particulièrement le PG. Malgré différentes propositions avancées par le Parti de Gauche, le Parti Socialiste trouvait toujours une bonne raison pour refuser. Et ce malgré une dernière tentative commune du FDG ce mardi qui intégrait la répartition de circonscriptions voulues par le PS. De son côté EELV a surtout essayé de compenser les dissidences socialistes contre leurs candidats par des retraits de candidats du Front de Gauche.
 
Nos efforts auront été vains. Manifestement le PS, avec l’appui d’Europe Ecologie-Les Verts, fait passer sa volonté d’être seul majoritaire à l’assemblée nationale avant toute autre considérant. Il se lance du coup dans des comptes d’apothicaire qui empêchent toute négociation sérieuse avec une force qui, faut-il le rappeler, est la 2ème de la gauche à l’issue des Présidentielles et a permis l’élection de François Hollande. La direction socialiste a tort : en juin prochain il faudra avant tout qu’il y ait plus de députés de gauche que de droite à l’assemblée ce qui suppose que tous les électeurs de gauche aient à coeur de se mobiliser au 2ème tour pour le candidat de gauche le mieux placé. Le bouclier anti-droites que nous proposions était une bonne solution pour cela. C’est une occasion ratée.
 
Malgré tout, le Parti de Gauche sait faire prévaloir l’intérêt général dès lors que le risque FN est trop fort. C’est pourquoi nous avons décidé de montrer que le rassemblement à gauche était possible en nous retirant unilatéralement de deux circonscriptions particulièrement critiques : la 1ère de l’Aube et la 7ème de Moselle. Nous faisons ce geste sans aucune contrepartie, comme notre appel à battre Nicolas Sarkozy entre les deux tours. Partout ailleurs, soit dans 103 circonscriptions, nos candidats et candidates partiront de façon autonome sous les couleurs du Front de Gauche.    

Eric Coquerel, Secrétaire national du Parti de Gauche en charge des relations unitaires

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12 mai 2012 6 12 /05 /mai /2012 17:50
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A vaincre sans péril, on triomphe sans gloire ! (Corneille)
De l’audace, encore de l’audace, toujours de l’audace (Danton)

Ce sont ces belles phrases qui viennent à l’esprit quand on apprend la décision de Jean-Luc Mélenchon de se présenter contre Marine Le Pen à Henin-Beaumont. Tel est le lieu de la bataille.
Oui, pour être député, il aurait pu se contenter d’être « parachuté ». (Expression que reprend à tort « Libération », qui est pourtant un journal de gauche, non ?) On ne parachute pas sur un champ de mines. On parachute Gaino, par exemple, à Boulogne-Billancourt, que la droite tient depuis quarante ans. Ca, c’est un « parachutage » : un député qui ne prend aucun risque et se pose en terrain conquis.
Pas le genre de Mélenchon.
Mélenchon, à Henin-Beaumont, s’engage non pas dans un petit duel d’egos, une petite rixe régionale où il veut se venger d’un scrutin qui a été plus favorable à elle qu’à lui. Non. Il se lance dans la mère des batailles, l’indispensable combat qui l’oppose non seulement au FN mais aussi à l’UMP, qui la courtise, mais aussi au PS, qui a accepte des représentants qui rendent des comptes à la justice. Tous ses ennemis sont là qu’il peut mettre en échec d’un seul geste. Belle stratégie. Il avait commencé cette partie lors des présidentielles. Elle avait été interrompue sans qu’il puisse l’emporter d’une manière nette. Indiscutable. Il se représente, la traquant elle, ce symbole de notre politique en déroute, sur cette terre ouvrière qu’elle appelle « sa terre », elle qui est l’alliée du Capital.
Mais la meilleure façon d’expliquer cette décision est de donner la parole à Jean-Luc Mélenchon. Comme toujours, dans ce qu’il écrit, l’énergie de la passion et la justesse de l’analyse garantissent la qualité de la forme et du fond.

Vient la question du Front National. Elle est évoquée à propos de plusieurs des circonscriptions concernées par notre tour d’horizon. Elle est traitée dans les commentaires de ce blog parfois pour regretter que je donne l’impression d’une « fixation » sur le sujet ! On croit rêver ! C’est l’argument de la Le Pen elle-même !
Quoi ? L’extrême-droite est en progrès partout en Europe et la bonne réponse au problème posé serait de parler d’autres choses, et si possible ailleurs que là où la bête veut faire son nid ! Et ce serait ainsi qu’on ménagerait « l’autorité » des porte-paroles de notre cause ? Quand on n’ajoute pas en plus cette injonction que je ne dois pas être battu ! Les chefs dans les circonscriptions gagnées d’avance, ce n’est pas notre culture. Je suis allé mener combat avec les camarades du grand sud-ouest dans une circonscription européenne où nous n’avions pas d’élu. Si j’avais été battu c’est tout le pari du Front de Gauche naissant qui était atteint. Mais nous l’avons fait. Parce que nous faisons du suffrage universel l’arbitre de nos luttes et de nos choix. La planque et les « pousse-toi de là que je m’y mette » sur le mode de barons socialistes nous paralyseraient. Se ménager, ce n’est pas du tout notre façon d’aborder les problèmes qui s’annoncent. Pas du tout ! Et surtout pas la mienne.
Il n’y a pas d’un côté la lutte contre le Front National et de l’autre la bataille pour le partage des richesses, la protection des travailleurs et la 6ème république. C’est la même affaire ! C’est exactement comme de dire que la lutte contre la droite et pour le partage des richesses c’est la même chose.
Pourquoi ce qui est évident s’agissant de la droite devient moins certain quand il s’agit de l’extrême-droite ? La lutte contre l’extrême-droite serait seulement une lutte « morale » ? Une « fixation » particulière, comme on le dirait d’un thème trop étroit ? L’extrême-droite est le rempart du système quand celui-ci ne parvient plus à se maintenir avec ses forces et moyens traditionnels. L’extrême-droite est en train de fournir les thèmes qui restructurent idéologiquement la droite. Elle n’est donc pas à la marge de la bataille ! La lutte contre le capitalisme et la lutte pour la représentation politique de cette lutte sont une seule et même chose !

Cette stratégie me paraît admirable pour plusieurs raisons. La première, les joueurs d’échec la comprennent : c’est en son point fort qu’il faut menacer l’adversaire. Or attaquer le FN et sa plus médiatique représentante, c’est dénoncer et vaincre un mode de pensée fasciste qui se banalise. Oui. Fasciste. Même au niveau de l’Etat. Quand on voit en Europe, comment l’Eurogenford traite les manifestants, on sait vers où l’on glisse. La seconde c’est que, se faisant, il court-circuite tous les medias qui lui auraient laissé la part congrue, donnant la vedette à la si gentille blondinette de service. Là, parlant d’elle, ils ne pourront parler que de lui. Très jouissif de les voir ainsi piégés. Nous n’avons pas fini d’en entendre parler et sur toutes les chaînes ! On ne saura même plus ce qu’Hollande préside ni qui demande à être député et où. C’est l’ère de la politique-spectacle ? Ils vont en avoir du spectacle ! Dès ce soir à 20 heures sur TF1. Non, on ne peut plus cacher Mélenchon à 7 heures du matin sur Itélé.  La troisième c’est de mettre en lumière les dérives du PS. On sait ce qu’il en est de cette circonscription du Nord. Le succès du Fn dans cette région ne vient-il pas du dégoût des électeurs pour une gauche affairiste aux mœurs douteuses ? Les élections présidentielles sont passées. Sarkozy a été éliminé. Une autre partie commence. Hollande n’est plus un concurrent. S’il s’éloigne de la droite-ligne de la morale de gauche, il est un adversaire. Henin-Beaumont, avec Marseille, est un des hauts-lieux de la pourriture dénoncée du parti. La quatrième, c’est le risque pris. Car même si une étude rapide le donne favori dans cette région, il y a tout de même un risque de perdre. Sur ce risque il s’est expliqué. Il ne le craint pas. Et ce choix lui donne une stature qui dépasse une vie politique mesquine. Seul celui qui ne craint pas la défaite mérite la victoire. Aurait-on encore des doutes sur l’excellence de cette décision, il suffirait de lire l’édito de « Libération » avec ses éternelles photos le représentant comme un monstre, terminant sur les propos gracieux de Mme Le Pen ou, plus encore, d’écouter Barbier qui regrette que Mélenchon s’attaque au FN négligeant le social ! La vérité qu’il faut répandre. Qu’il est gentil de donner de bons conseils ! Ah ! Barbier ! Ta pauvre mine nous renseigne. Là, il vous a roulés et de belle façon !

Il y aurait donc en politique dans ce monde de compromis et de crimes, une manière de se battre qui serait héroïque.  Car l’héroïsme, ce mode de pensée dont nous sommes si éloignés, ne craint ni la défaite, ni les reproches. Il est un acte solitaire dont dépendent de multiples destinées. Il a ce côté brillant, étonnant, unique qui invente une histoire que l’on se racontera ensuite.  Qui aurait pris cette décision dans ce monde pourrissant où les idées du FN commencent à paraître acceptables ?  A ce sujet, je voudrais dire ceci : certains qui votent le ¨Pen, s’affirment gens de bien, nullement racistes. Souhaitant simplement qu’il y ait moins d’étrangers. Tuez-les de vos mains, très chers frontistes innocents, ces étrangers. Ce sera le seul moyen de vous en débarrasser.
Que vous raconte-t-on ? Le monde est tel que ces pauvre réfugiés de la misère, autrefois Européens, aujourd’hui arabes et africains, seront chez nous, pays central, de plus en plus nombreux. Qui accueillera tous les réfugiés Japonais, tous les réfugiés des Maldives, tous les réfugiés des catastrophes écologiques qui se préparent puisque seulement 11,11 % de Français veulent une planification dans ce domaine ? Qui créera un monde vivable pour eux, si nous n’avons pas su, dans notre pays même, créer pour nos enfants même, un monde d’équilibre et de respect face à la nature, si nous n’avons pas su chasser les malheurs des mafias qui nous rongent ?
Voilà nos devoirs et remerciez les mains étrangères qui peuvent nous aider à les accomplir. Et cessez de vouloir les couper quand vous embrassez les mains qui vous volent.  Mais qui sait d’où vient le vent du malheur ?
L’ignorance des peuples est bien la cause première de leur défaite. Et ceux qui ne comprennent pas les dangers qui approchent comment pourraient-ils s’en protéger ?
IL faut encore apprendre, expliquer et recommencer cette admirable leçon d’éducation citoyenne qui a été le fonds de la campagne présidentielle. Brillante campagne du Front de Gauche qui a réveillé le goût de l’action et de la justice. Le goût du combat et du don de soi.

Qu’aurait-il fallu faire ? La laisser gagner et parader à l’assemblée Nationale ?
Qu’aurait-il fallu faire ? Laisser l’UMP l’accueillir avec des fleurs ?
Qu’aurait-il fallu faire ? Aller gagner on ne sait quelle circonscription facile ?
Passer deux ou trois fois sur quelque chaîne secondaire quand elle aurait eu tous les hommages d’une presse qui a intérêt à lui donner du poids ?
Baisser la tête ? Accepter l’extrême-droite comme une fatalité de ce temps ?
Non.  C’est peut-être cela être un héros. Dire « non » quand la faiblesse commune a peur de l’affrontement et de la défaite. Quand même doutent les alliés. Toutes les légendes nous les présentent dans des combats difficiles, quand la situation de leur patrie est telle qu’elle est bouleversée et perdue si rien ne se passe qui dépasse tout.
Oui, ils doivent prendre des risques.  Jean-Luc Mélenchon, nous sommes honorés de votre décision. Elle nous met non pas, au front, le rouge de la honte mais, aux joues, le rouge du courage quand on s’élance sans rien craindre sur le champ de bataille.
Sabre au clair, général Mélenchon !

Et soudain, au sommet de la colline, l’armée que l’on croyait défaite parut dans l’élan de ses chars et de ses cris, un vent humain que l’injustice levait, balayant tout…
 Ariane Walter comité PG Ouest Etang de Berre
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10 mai 2012 4 10 /05 /mai /2012 12:30

  lavigerie esclave08

 

L'occasion pour la France métropolitaine d'honorer le souvenir des esclaves et de commémorer l'abolition de l'esclavage. Au-delà de l'abolition, la journée devrait engager une réflexion générale sur l'ensemble de la mémoire de l'esclavage, longtemps refoulée, pour la faire entrer dans notre histoire.

 

L'occasion aussi de s'interroger sur la façon dont l'esclavage peut trouver sa juste place dans les programmes de l'école primaire, du collège et du lycée. La volonté également de développer la connaissance scientifique de cette tragédie.

 

Enrichir notre savoir, c'est le moyen d'établir la vérité et de sortir de polémiques inutiles.


La date du 10 mai correspond à l'adoption par le Parlement, le 10 mai 2001, de la loi Taubira 'reconnaissant la traite négrière transatlantique et l'esclavage'.

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24 avril 2012 2 24 /04 /avril /2012 11:13

 

melenchonxx

 

 

Le Parti de Gauche  des Bouches du Rhône remercie les 139719 électeurs du département qui ont placé leur confiance en Jean-Luc Melenchon candidat du Front de Gauche

 

Plus que jamais, la lutte continue avec le Front de Gauche !

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20 avril 2012 5 20 /04 /avril /2012 11:07

 

Quelle drole d'idée...mais quel beau symbole !


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19 avril 2012 4 19 /04 /avril /2012 15:10

 

Boris à de la chance, beaucoup de chance....

 

Quelques jours avant le meeting du samedi 14 avril sur Marseille, le siège du Parti de Gauche nous demande de prendre contact avec une journaliste d'Arte. En responsables disciplinés, nous obtempérons :-)

 

Il nous est demandé de fournir "3 ou 4 profils" afin de préparer une émission qui sera diffusée sur la chaîne nationale samedi soir aux alentours de 19h45.

 

Comme nous ne manquons pas de talents dans le comité Ouest Étang de Berre, nous  fournissons le nom de 4 militants répondant aux critères...et c'est Boris qui est choisi !

 

Ainsi notre jeune et brillant prof de math, "jeune adhérent" par ailleurs, se verra attaché durant 48h00, une équipe sympathique de la chaîne ARTE composée d'une jolie journaliste, d'un cameraman et d'un preneur de son qui ne le lâcheront pas d'une semelle dès le vendredi soir durant les opérations d'affichage sur Istres avec Sylvain puis le samedi sur Marseille jusqu'à la fin de ce meeting mémorable où par un prompt renfort nous nous vîmes 120 000 !!!

 

 

La vidéo proposée est la copie de l'émission diffusée le samedi 14 avril à 19H45 sur ARTE...

 

 

 

 

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16 avril 2012 1 16 /04 /avril /2012 17:44
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Rejoins le Parti de Gauche !

Notre identité

-Le PG est un parti, c’est-à-dire un outil d’élaboration et d’action collectif au service d’un projet et d’une stratégie cohérents. Nationalement et localement, il présentera des candidat-e-s aux élections. Le PG a vocation à devenir majoritaire et à prendre des responsabilités gouvernementales en s’appuyant sur une mobilisation massive, populaire et citoyenne.

-Le PG se veut donc à la fois accueillant et ouvert à la diversité des expériences, à la parole des «sans voix», soucieux de fraternité et de solidarité. Il ne veut pas de clans, de culte du chef ou de domination des «spécialistes» de la politique.

-Le PG demande à chacun de ses membres d’être en veille et en formation politiques permanentes et d’aider les autres à acquérir cette formation, avec comme objectif d’entraîner une majorité populaire au service d’un projet de transformation en profondeur de la société.

-Le PG se veut présent sur le terrain et mène le combat idéologique et politique contre la droite. Pour ce faire, il s’appuie sur la force collective de ses militantes et de ses militants. Il ne focalise pas son énergie sur des querelles internes ; il la consacre aux mobilisations sociales et à son implication dans la vie associative, syndicale, intellectuelle et culturelle de la société. Le PG agit en faveur de l’implication citoyenne à tous les niveaux de la vie sociale, dans la protestation comme dans l’action gouvernementale.

-Le PG respecte l’ensemble des formations de gauche et leurs cultures politiques. Il recherche sans cesse les formes de convergence et d’unité avec comme priorité de battre la droite et d’engager les transformations que l’intérêt général impose.

-Le PG sait que le changement de société auquel il aspire passe par une autre Europe. Né en partie de la mobilisation populaire qui a conduit au rejet du référendum sur le traité européen, il noue des partenariats avec les forces de gauche en Europe favorables à un projet alternatif d’une Europe sociale et démocratique.

-Nous devons opposer à la mondialisation financière et capitaliste des forces populaires coordonnant leurs efforts et refuser un monde unipolaire. Parce que les grands défis d’aujourd’hui se relèvent à l’échelle mondiale, le PG noue les partenariats nécessaires pour élargir son action au-delà des frontières de la France et de l’Europe.

-Le PG veut porter des orientations politiques et un fonctionnement novateurs et originaux, en particulier en matière de démocratie et de culture populaire. Il est donc un parti en chantiers sur son projet, ses programmes, son organisation. Des chantiers auxquels nous appelons à participer toutes celles et ceux qui souhaitent nous rejoindre.

Notre organisation départementale

Les conseillers nationaux titulaires :

 

- Melody Martin (Aix en Provence)
- Anne-Marie Jimenez (St Mitre les Remparts)
- Nicole Sorrentini (Auriol)
- Guy Queytan (Istres)
- Alain Pagliano (Tarascon)
- Rémy Pernaud (Sausset les Pins)
Les conseillers nationaux suppléants :
 
- Michèle Rouby (Martigues)
- Patrick Vedel (Vitrolles)
- Alexandre Ferretti (Aix en Provence)
- Alain Tarrini (La Bédoule)
- André Thomaso (Tarascon)
- Nicolas Dusserre (Aix en Provence)

 

Les secrétaires départementaux :

 

Michèle ROUBY

Enna DUFOUR

Alain TARRINI                  

Guy QUEYTAN

Mail commun : secretariatdepartementalpg13@gmx.fr                        

 

Les co-secrétaires de comité :

 

Arles-Tarascon-Chateaurenard circonscription 15 et 16  Co-secrétaires :

Enna DUFOUR ennatarascon@aol.com
Alain PAGLIANO alain.pagliano@orange.fr

 

Aix en Provence circonscription 11 et 14  Co-secrétaires : 

Jean-Yves SALVAT jysalvat@yahoo.fr 

Melody MARTIN lisazenide@hotmail.com 

 

Vitrolles-Marignane-Berre circonscription 12 Co-secrétaires :

Didier HACQUART didier.hacquart@orange.fr

Monique LAPOTRE bernard.lapotre@sfr.fr

 

Istres-Martigues-Fos circonscription 13 Co-secrétaires :

Guy QUEYTAN guy.queytan@yahoo.fr

Stella APEDDU stella.apeddu@wanadoo.fr

 

Aubagne-La Ciotat circonscription 9  Co-secrétaires :

Alain TARRINI alaint023@orange.fr

Michèle GIBERT mic.gibert@wanadoo.fr

 

Adhésion au Parti de Gauche

L'adhésion au Parti de Gauche comprend l'abonnement au journal hebdomadaire À Gauche. La cotisation, versée à l'AFPG (Association de Financement du Parti de Gauche*), donne droit à une réduction d'impôts de 66% de son montant.
Ce montant, fixé nationalement, est modulé en fonction des revenus. Une cotisation spécifique est versée par les élus en fonction du montant de leur indemnité.

 La cotisation militante est fixée par tranches en fonction du revenu, elle peut être réglée par prélévement mensuel :

  • inférieur à 1000 € : 36 € annuels
  • entre 1000 et 1500 € : 60 € annuels
  • entre 1500 et 2000 € : 120 € annuels
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